Quatrième voyage Jour 21 : Témoignages silencieux

Aujourd'hui, j'ai passé plusieurs heures au Musée d'Art de la Fondation Ortiz-Gurdián, un havre de paix au cœur des rues animées de León. L'architecture coloniale du musée dégageait une certaine fraîcheur intérieure, un répit face à la chaleur de midi. Chaque salle était un univers à part, peuplé d'œuvres soigneusement sélectionnées, mêlant styles classiques et contemporains. J'ai été particulièrement attirée par plusieurs pièces audacieuses et abstraites : des touches de couleurs intenses juxtaposées à des tons sombres et terreux, qui incarnaient un sentiment de résilience et d'identité.
En parcourant les galeries, j'ai pu constater la profonde influence du patrimoine latino-américain, exprimée par des textures variées, des lignes dynamiques et des teintes vibrantes. Il y avait quelque chose de brut et d'honnête dans ces œuvres, presque comme des fragments d'histoires personnelles capturés sur toile.
Plus tard, je me suis promené dans les cours ombragées du musée, m'arrêtant pour laisser mes pensées se poser. Cette expérience m'a laissé un profond sentiment d'admiration pour les artistes qui, par leurs œuvres, ont représenté l'histoire culturelle et la résilience, reflétant à la fois la lutte et la beauté. Ce soir, je vais esquisser quelques idées tant qu'elles sont encore fraîches, en espérant capturer l'essence de ce que j'ai vu.