Jour 89 : Labyrinthe de réflexions



Aujourd'hui, j'ai été immergé dans la grandeur historique du palais du Golestan à Téhéran. Le ciel était dégagé et le soleil ajoutait une toile de fond paisible à mon exploration. Le palais, témoignage de l'artisanat persan, se dressait majestueusement, avec ses murs racontant des histoires d'une époque révolue. Chaque carreau, au design complexe, contenait un univers de contes, et les jardins bien entretenus entourant le palais offraient un contraste rafraîchissant avec la ville animée à l'extérieur de ses murs.

En parcourant les chambres et les passages ornés, je n'ai pas pu m'empêcher de ressentir une profonde parenté avec les artistes qui avaient investi leur âme dans la production d'une telle splendeur il y a d'innombrables éternités. Leur héritage, conservé dans les caractéristiques complexes de la conception et des embellissements, communiquait une richesse d'héritage culturel qui perdure au-delà des âges. Je m'attardais pour savourer l'atmosphère, m'arrêtant par intermittence pour dessiner les motifs ornementaux qui captivaient mon attention.

Les jardins du palais constituaient un refuge serein. Le doux débit de l’eau des fontaines se combine harmonieusement avec le doux bruissement des feuilles, produisant une symphonie apaisante qui apaise l’âme. J'ai découvert une enclave tranquille et j'ai dessiné pour tenter de résumer l'essence de ce havre de paix au milieu de l'agitation de la ville.

Aujourd’hui, nous avons été témoins de la puissance de l’art et de l’architecture à nous unir à travers le temps et les cultures. Alors que le soleil commençait à descendre, conférant une lueur resplendissante au palais, je me suis senti profondément reconnaissant pour ce voyage, pour la chance d'observer personnellement une beauté et une histoire aussi exquises. Ces exemples, ces liens avec le passé, stimulent mon ardeur d'artiste et d'explorateur, toujours à la recherche de nouveaux stimuli et de nouvelles histoires à raconter à travers mon art.

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