Quatrième voyage, jour 44 : Le gardien silencieux de Cliff

Aujourd'hui fut une journée exceptionnellement paisible. J'ai visité l'emblématique phare de Grand Turk, une structure qui a résisté à l'épreuve du temps. La montée jusqu'au phare était silencieuse, bercée par le murmure de l'océan comme une douce mélodie. En approchant des falaises, la vue s'est ouverte sur une vaste étendue de mer turquoise à l'horizon.
Debout au bord, je sentais la brise fraîche apporter le goût salé de l'air marin. Les falaises en contrebas semblaient gravées d'histoires, leurs bords dentelés adoucis par le clapotis des vagues. J'ai pris le temps d'immortaliser la scène dans mon carnet de croquis. Les lignes et les textures étaient difficiles à retranscrire, mais extrêmement satisfaisantes.
Le phare lui-même, avec ses murs blanchis à la chaux patinés par des années de sel et de soleil, se dressait telle une sentinelle silencieuse sur l'île. Un guide local m'a raconté des bribes d'histoire, enrichissant mon expérience.
La journée s'est terminée par un repas simple mais délicieux dans un café du coin. Des beignets de conques fraîches et une boisson fraîche étaient la conclusion idéale. Je me suis demandé comment ce paysage serein pourrait façonner ma prochaine œuvre d'art.