Quatrième voyage Jour 58 : La brise du phare
Ce matin, je me suis aventuré jusqu'au phare du Moule à Chique, attiré par la promesse d'une vue imprenable et d'un sentiment de solitude. La route sinueuse menant au sommet était bordée de verdure, et une fois arrivé, la vue valait largement l'effort. Debout là, j'avais l'impression que le monde s'ouvrait autour de moi, avec l'océan Atlantique d'un côté et la mer des Caraïbes de l'autre.
Les vagues, tout en bas, se mouvaient comme des motifs complexes, leurs couleurs oscillant entre le bleu profond et le turquoise. La brise était vivifiante, chargée d'un léger parfum de sel et de feuilles chauffées par le soleil. J'ai trouvé un coin tranquille près du bord et j'ai pris mon temps pour esquisser le paysage, notant les falaises abruptes et la courbe du littoral.
Plus tard, j'ai rencontré un vieil homme du coin qui m'a raconté comment le phare avait été un guide pendant des décennies. Ses récits ont donné de la profondeur au lieu, alliant beauté naturelle et résilience humaine.
En descendant, le soleil commençait à illuminer le paysage de sa lumière dorée, concluant ainsi une journée bien remplie. Ce soir, mes croquis serviront de base à l'œuvre de demain, inspirée par la rencontre de la terre, de la mer et des histoires.