Quatrième voyage Jour 70 : Départ de l'heure d'or

La journée s'est déroulée en douceur tandis que je passais mon après-midi au Palmentuin, un havre de paix où les palmiers royaux se balançaient gracieusement sous la lumière éclatante du soleil. Les arbres imposants formaient une voûte d'ombre, leurs longues frondes bruissant doucement au vent. En parcourant les allées soigneusement aménagées, une sensation de sérénité m'enveloppait, loin de l'agitation de la ville toute proche.
Le chant occasionnel des oiseaux et la vue des enfants jouant dans les espaces ouverts ajoutaient au charme paisible du parc. J'ai trouvé un banc tranquille et me suis assis un moment, dessinant le jeu complexe d'ombre et de lumière créé par les feuilles. Chaque croquis reflétait les lignes fluides et les motifs naturels des palmiers, me rappelant comment la nature tisse la beauté avec aisance.
Avant de partir, je me suis arrêté dans un petit espace ouvert où les familles du quartier se rassemblaient, leurs rires se mêlant aux sons ambiants du jardin. Ce fut un moment poignant de convivialité et de connexion au cœur de ce havre de paix.
Alors que le soleil commençait à se coucher, la lumière dorée filtrant à travers les arbres baignait tout d'une douce lueur. Je quittai le Palmentuin le cœur léger et l'esprit reposé, emportant avec moi l'essence de sa sérénité jusqu'au soir.