Quatrième voyage Jour 94 : Marées du passé et du présent

Aujourd'hui, j'ai exploré le quartier historique de Santo Antônio de Lisboa. Dès que j'ai franchi ses rues pavées, j'ai ressenti une impression d'intemporalité. Les maisons de style açorien, peintes dans des tons pastel, se dressaient gracieusement sous le ciel bleu éclatant, leurs fenêtres ornées de fleurs débordant de leurs bords.
Je passais devant des boutiques et des cafés pittoresques, chacun débordant de charme local. L'odeur du pão de queijo fraîchement cuit flottait dans l'air, se mêlant au goût iodé de la mer. Le long du rivage, les bateaux tanguaient doucement sur les eaux calmes, leurs couleurs vibrantes se reflétant à la surface du lagon.
J'ai installé mon carnet de croquis dans un coin tranquille, au bord de l'eau. Le calme du lagon, sur fond de collines luxuriantes, créait une composition saisissante. Les rires des enfants se mêlaient au clapotis rythmé des vagues, donnant vie à ce paysage serein.
L'après-midi avançant, je sirotais un café fraîchement moulu dans un petit café surplombant la baie. Les conversations en portugais bourdonnaient autour de moi, chaleureuses et accueillantes. En partant, la lumière dorée du crépuscule s'est installée sur le quartier, projetant de longues ombres et intensifiant les couleurs du jour.
Santo Antônio de Lisboa m'a laissé une impression : une parfaite harmonie entre l'histoire, la nature et la communauté.